La division laboratoire BGEA LABO, dispose de l’équipement et des compétences nécessaires à l’analyse exhaustive des prélèvements effectués lors des sondages destructifs réalisés par BGEA STRUCTURES (carottes de béton, poudre de béton, armatures…).
Il devient ainsi possible de connaître avec précision la résistance mécanique du béton de vos ouvrages, et d’en apprécier la conformité au regard des documents normatifs en vigueurs, mais également de le sonder en profondeur afin d’en connaître sa composition exacte, sa durabilité, ou encore les éventuelles pathologies dont il est affecté.
Grace à des procédés et équipements de pointes permettant de soumettre un échantillon de béton à des analyses thermogravimétriques, gravimétriques et spectrophotométriques, il devient possible de déterminer avec une grande précision sa composition pondérale ainsi que ses teneurs réelles en eau et liant. Les résultats ainsi obtenus pouvant être exploités afin de déterminer si le béton répondait favorablement aux critères de conformité des normes en vigueurs lors de sa mise en œuvre.
L’eau utilisée pour formuler le béton doit être conforme à la norme NF EN 1008 «Eaux de gâchage».
Cette norme :
L’eau du réseau de distribution d’eau potable convient parfaitement. Les eaux de nappes phréatiques ou de captage doivent être analysées par des essais définis dans la norme.
La norme NF EN 206/CN fixe dans son annexe NAF et les tableaux NAF1 à NAF4, le rapport Eefficace/Liant équivalent maximal en fonction de chaque classe d’exposition.
Le béton, par sa nature, est un matériau relativement durable.
Sa durabilité, définie par son aptitude à résister vis-à-vis des mécanismes divers susceptibles de le dégrader, représente un objectif de qualité primordial en génie civil. Pour s’assurer expérimentalement de sa durabilité, il faut vérifier comment il résiste vis-à-vis de certain nombre de mécanismes susceptibles de le dégrader tels que l’alcali-réaction, la corrosion des armatures, l’attaque sulfatique,…
La perméabilité à l’eau des bétons, qui définit la capacité de l’eau à s’écouler en leur sein sous l’effet d’un gradient de pression, est une propriété intéressante à plusieurs titres : elle peut participer à la qualification de bétons utilisés pour des ouvrages ayant des fonctions d’étanchéité, elle peut définir un indicateur de durabilité dans le cadre d’une approche performantielle et enfin elle correspond à un facteur d’influence notable de certains mécanismes (éclatement thermique des bétons, séchage,…) et est un paramètre souvent considéré dans les modélisations.
La mesure de la profondeur de carbonatation du béton s’effectue en laboratoire sur les cassures fraîches des carottes prélevées sur l’ouvrage (fendage suivant une génératrice). Immédiatement après fendage, pour éviter la carbonatation de surface, on pulvérise une faible quantité d’eau distillée ou déminéralisée sur la tranche pour l’humidifier. Puis après absorption de l’eau par le béton on pulvérise l’indicateur coloré de pH (de préférence la phénolphtaléine, mais on peut aussi utiliser la thymolphtalèine).
Le béton est un matériau incontournable notamment parce qu’il est très résistant à de nombreuses contraintes, comme la compression, la traction et la flexion.
La résistance du béton est issue de sa composition : les granulats, mais également le ciment et l’eau qui forment une colle reliant les différents granulats, font du béton un élément particulièrement résistant. La colle (eau+ciment) se forme au cours des 28 premiers jours de la prise du béton. La résistance du béton, exprimée en MPa, est faible durant les premières heures puis augmente pour un au bout de 28 jours.
Réaliser ce type d'essai est primordial afin de connaitre la résistance réelle de votre béton que ce soit dans le cadre d'une expertise ou dans le cadre d'une étude de capacité portante.
L'essais d'écaillage est basé sur la détermination de la masse des particules écaillées de béton, détachées d’une surface de béton exposée aux cycles de gel-dégel en présence d’une solution saline (dosage 3 % NaCl).
L'objectif étant d'évaluer la durabilité d’un béton soumis au gel et aux sels de déverglaçage.
La connaissance exacte du module d'élasticité du béton est désirable, aussi bien pour calculer les déformations des ouvrages en béton ou en béton armé, que pour évaluer les tensions dues au retrait ou aux variations de température, ainsi que la répartition des charges entre le béton et les armatures.
- Coefficient L barre :
Cet essai consiste à déterminer le nombre de bulles d’air et leur répartition dans le béton.